C'est après la Seconde Guerre mondiale qu'est née l'association Concordia. L'objectif était alors de reconstruire, ensemble, les édifices et industries en France, en Allemagne et dans les autres pays touchés par la guerre.
Plus de soixante-dix ans après, l'association Concordia développe les échanges multiculturels et intergénérationnels au travers de chantiers français et internationaux, ou encore de dispositifs tels que le Corps Européen de Solidarité (CES) et le service civique.
Des valeurs humanistes avant tout
L'intérêt de Concordia est simple : rassembler des gens de tous pays, de tous les âges et de tous les genres en leur proposant de collaborer sur des projets de préservation et d'aménagement du patrimoine dans le monde entier, autour de valeurs comme la solidarité et la tolérance.
Comment ça marche ?
Les personnes intéressées se rendent sur le site Internet et choisissent le projet qui les intéresse. Une partie de la journée est consacrée aux travaux, l'autre, à la découverte de cultures locales et de la vie quotidienne du village.
Une mare écologique à Macau
14 jeunes entre 15 et 17 ans sont venus pour un chantier sur Macau, au sein du futur tiers-lieu de la commune (voir notre article à ce sujet) : 7 Français, 1 Tchèque, 2 Turcs, 2 Italiens et 2 Espagnols se sont engagés pour réaliser une mare écologique, un espace ouvert à tous où la biodiversité est favorisée.
L'inauguration de la mare a eu lieu le samedi 13 juillet, en présence de l'association l'Agora macaudaise du tiers lieu, quelques élus et des Macaudais, autour d'un pique-nique convivial et d'un verre offert par la mairie.
Les jeunes volontaires ont eu également l'occasion de découvrir le Médoc et de participer à la préparation de la Sardinade de Macau ce même jour, avec le Syndicat d'initiative de Macau. Le campement Concordia s'est établi au stade municipal et les jeunes ont pu accéder aux sanitaires que le club de football a généreusement mis à leur disposition.
Les valeurs d'échanges et de solidarité de Concordia représentent celles qui animeront le futur tiers-lieu.
Par Elodie Lecocq
Photos (c)EL/LGM 2024