Comme à notre habitude pour les festivals, nous avons sélectionné un artiste afin de le présenter à nos lecteurs.
Vous découvrirez Talib samedi 2 septembre au festival Gueilles de Bonde à Macau, dans le cadre des Scènes d’Été en Gironde. Son concert est prévu à 20h30 et vous pourrez vous imprégner de ses sons acoustiques alliant l'Afrique et la musique occidentale comme le rock et le reggae. Tel feu Tony Allen et son Afrobeat nigérian, Talib sait associer l'ancien et le nouveau, le Nord et le Sud, dans une symbiose musicale qu'on aimerait aussi harmonieuse entre les humains.
La Gazette a pu s'entretenir avec Talib ainsi que Frédérique KOUNDOUL DAL CIN, Présidente de l'association Mélo'Zik qui gère tout le côté administratif et de représentation pour Talib.
Bonjour Talib, vous venez de Dakar au Sénégal. Qu'est ce qui vous a donné envie de venir en France ? Vous êtes arrivé quand ?
Je suis né et j'ai grandi dans la banlieue dakaroise, précisément à Guediawaye. Je suis venu en France en 2017, pour rejoindre ma mère adoptive qui est aussi ma tante du côté de mon père et qui m'a élevé et éduqué avec ma grand mère depuis mes 6 mois.
Quels sont les artistes et les musiques qui vous ont inspiré ?
Je viens du hip hop sénégalais ; j'ai commencé à l'âge de 12 ans et après avoir participé à deux compilations qui regroupaient de jeunes talents en 2004 et 2006, j'ai décidé d'élargir mon univers musical en écoutant du folk acoustique, du reggae, du blues et du RNB. J'ai alors commencé à apprendre la guitare et prendre des cours de chant.
Frédérique, depuis quand travaillez-vous avec Talib ?
Cela fait trois ans.
Nous avons créé l'association pour aider Talib dans son projet musical [en France] et espérons nous développer et représenter d'autres artistes à l'avenir. Nous gérons tout l'aspect administratif (contrats, cachets, etc.) et nous démarchons auprès des organisateurs pour promouvoir Talib. C'est dans le cadre des Scènes d'été qu'il a pu avoir un créneau ce samedi soir au festival Gueilles de Bonde.
Talib, samedi soir à 20h30, nous pourrons vous écouter à Macau. De quoi parlent vos chansons ?
Je serai en effet sur scène samedi durant une heure et demi et interpréterai un répertoire varié de folk, de reggae et de rap.
Mes chansons racontent autant mon vécu personnel que l'amour et la politique. Je chante en wolof [langue couramment parlée au Sénégal, ndlr] qui est ma langue maternelle mais aussi en anglais et en français.
Rendez-vous vendredi et samedi pour ce festival qui renait (réellement) de ses cendres après trois ans d'interruption sanitaire...
Par C.BL
Photos (c)V. Pinson https://www.facebook.com/PinsonPhotographe