top of page

Du temps pour soi, avec Sandrine Province, sophrologue au Pian-Médoc

#SOPHROLOGIE #BIENETRE #AUNATUREL #LEPIANMEDOC


C'est en toute bienveillance que la Gazette est accueillie par Sandrine Province, sophrologue pianaise.


Installées dans son cabinet aux couleurs neutres et aux décors cosy, Sandrine nous explique comment cette ancienne graphiste pour les Pages Jaunes est devenue thérapeute.

La Gazette (GP) : Bonjour Sandrine, comment passe-t-on du bottin au bien-être ?

Sandrine Province (SP) : Bonjour, je connaissais déjà la sophrologie. Cela m'avait déjà beaucoup plu et apaisé. Puis, les aléas de la vie font que mon poste de graphiste a été interrompu suite à des licenciements économiques. A 55 ans, c'est un gros coup et cela génère du stress, de l'inquiétude. C'est à ce moment-là, en utilisant mes ressources sophro pour mon propre épanouissement, que l'idée de me former m'est venue.

GP : Qu'est ce que la sophrologie ?

SP : Sans trop théoriser, il s'agit d'un thérapie brève qui accompagne un individu sur des problématiques générales ou spécifiques au travers de techniques dites douces basées sur la détente musculaire, la respiration et la visualisation mentale.

Que ce soit en séances individuelles ou en groupe, la sophrologie est efficace pour beaucoup de maux, notamment ceux du monde moderne. La sophrologie est une méthode psychocorporelle qui permet le rééquilibrage du corps et de l'esprit (stress, angoisse, fatigue, insomnie...) et le développement personnel (manque de confiance en soi, d'estime de soi...)


GP : Comment la respiration et la visualisation peuvent avoir une incidence sur notre santé physique et mentale ?

SP : Le corps et l'esprit sont liés. Par exemple, l'angoisse aura des conséquences physiques. Il existe des méthodes simples que je partage en séance et que l'on peut reproduire à la maison. Le client est alors autonome dans son épanouissement et son mieux-être.


GP : Les thérapies alternatives peuvent en freiner plus d'un. Un sophrologue peut-il prescrire des anti-dépresseurs par exemple ?

Non !! Nous ne sommes aucunement médecins. Nous ne faisons pas de diagnostic ni ne prescrivons de médicaments, j'insiste là-dessus. Si un client vient me voir et que je sens que son mal-être est sérieux ou cache d'autres problèmes (signes de dépression par exemple), je l'orienterai vers son médecin traitant. Je ne l'accompagnerai que s'il est déjà pris en charge par un médecin, un psychologue etc. Nous ne nous substituons jamais à un médecin et la sophrologie ne substitue pas à un traitement médical. Nous apportons un accompagnement supplémentaire pour améliorer la santé et le bien-être du client (et non patient)

GP : Où avez-vous fait votre formation pour devenir sophrologue ?

SP : à l'IFS (Institut de Formation à la Sophrologie) à Paris. Cette école a été créée par Catherine Aliotta, célèbre auteure et sophrologue. C'est l'institut le mieux noté et le plus connu. Depuis, je suis membre de la Chambre Syndicale de Sophrologie.


GP : Pouvez-vous nous décrire une séance type ?

SP : Tout d'abord il y a un premier échange avec la ou les personnes afin d'identifier les problématiques (en groupe c'est selon ce que chacun souhaite dire bien sûr) et instaurer un rapport de confiance. Cela me permet d'établir un protocole d'accompagnement afin de suivre au mieux la thérapie, ses succès, ses difficultés. J'ai d'ailleurs créé un carnet de suivi pour les clients (et les confrères) ce qui me permet de continuer à exercer le graphisme !

Une fois cet échange terminé, on passe à la pratique, commune aux 2 types de séances. (détails plus bas)

En fin de séance, la personne note sur son carnet et échange ses ressentis avec moi. Je lui donne des fiches exercices de relaxation dynamique reprenant les exercices qu'elle pourra refaire à la maison. La sophrologie est un entraînement, il faut pratiquer régulièrement.


GP : Les séances sont-elles remboursées ?

SP : La sophrologie est de plus en plus reconnue pour ses bienfaits et de nombreuses mutuelles remboursent les séances. Il faut se renseigner auprès de sa complémentaire. Si la sophrologie est prise en charge, je vous transmets une facture à chaque séance. La Chambre Syndicale se bat activement pour que la sophrologie soit prise en charge par la sécurité sociale. Ce serait nécessaire de rembourser les séances car je me spécialise auprès de clients aux budgets divers : entreprises, personnes âgées ou en situation de handicap etc.


GP : Et niveau tarif ?

SP : Pour ma part, une séance en individuel est à 40€ (pour 1h-1h15) Pour les séances en groupe (d'1h aussi) on passe à 12€ (moins si l'on achète des cartes multi-séances)


La Gazette, par le biais de Celine Blanchet (CBL) pour cette interview a pu expérimenter quelques exercices. Celle-ci a des difficultés à lâcher prise et se sent fatiguée avec l'automne et les jours qui raccourcissent. Sandrine propose de se focaliser là-dessus.


CBL : Merci Sandrine, j'ai pu me relaxer rapidement et j'apprécie tout particulièrement ne pas m'être sentie jugée sur le fait que je gardais un peu le contrôle pendant les exercices. J'ai pu relâcher quelques tensions sans culpabiliser, moi qui aime que tout soit parfait, tout le temps ! C'est une pratique que je vais sûrement continuer, pourquoi pas en groupe. Merci pour ce moment privilégié et votre bienveillance.


- par CBL


Sandrine Province

Sophrologue au Pian Médoc

En cabinet ou à domicile

Tel : 06 81 74 46 93

EMAIL / SITE / PAGE FACEBOOK



Il y a 2 types d'exercices en sophrologie :

- la relaxation dynamique (via une respiration contrôlée) qui permet de réguler le taux de cortisol dans le corps et de réoxygèner le métabolisme afin d'atteindre un apaisement ;

- la sophronisation (développement d'images mentales positives par imagination ou souvenir, en état d'hypovigilance, entre éveil et sommeil)



bottom of page