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Portrait de bénévole : Emilie BROCARD, Administratrice Générale pour la Gazette


La Gazette a décidé de mettre ses bénévoles en lumière, car ce sont les fourmis qui font tenir la fourmilière ! On continue avec Emilie Brocard, reporter, experte en vin et administratrice générale pour La Gazette.

 

La Gazette de Parempuyre (GP) : Bonjour Emilie, peux-tu te présenter en quelque mots à nos lecteurs ?

Emilie (EB) : Je m’appelle Emilie Brocard, j’ai 35 ans et je suis originaire de la région champenoise. J’ai grandi dans un petit village de 800 habitants à 45km de Reims dans la Marne.

J’adore aussi voyager, (re)découvrir des contrées plus ou moins lointaines, aller découvrir d’autres cultures, d’autres façons de vivre. Je trouve cela très enrichissant !

GP : Depuis combien de temps es-tu sur Parempuyre et pourquoi cette ville ?

EB : Je suis arrivée à Bordeaux en avril 2018 pour une mutation professionnelle, et ce après 10 années de vie parisienne. J’ai vécu six mois en ville tout en cherchant un bien à acheter. Mais au vu des prix de l’immobilier bordelais, je ne pouvais pas me permettre d’acheter en ville. J’ai fini par trouver mon bonheur à Parempuyre.

Je trouve que cette commune est un bon compromis entre une ambiance de campagne et le tumulte d’une grande ville. Cela fait donc 3 ans que je suis installée ici avec mon conjoint et nous nous y plaisons !

Je suis une "épicurienne touche à tout", j’aime profiter de la vie, découvrir et apprendre plein de choses, rencontrer des gens, etc.

GP : Quel est ton parcours professionnel ?

EB : Niveau étude, je me suis un peu cherchée…

Etant passionnée de langues étrangères, je me suis tout naturellement dirigée vers des études de traduction. Mais une fois arrivée au bout du cursus, j’ai réalisé que le marché de l’emploi était très restreint et les places de traducteur peu nombreuses.

Je me suis donc réorientée vers des études de communication événementielle et marketing. C’est un secteur qui avait le vent en poupe à ce moment-là et ça restait en lien avec ma formation initiale. En parallèle, j’ai intégré un grand hôtel parisien pour une année d’apprentissage et je suis tombée amoureuse du milieu de l’hôtellerie-restauration. J’ai donc décidé de continuer dans cette voie et j’ai eu la chance de travailler dans plusieurs grands groupes hôteliers comme InterContinental Hotel Group, Mélia Hotels ou encore Radisson Blu ; tour à tour coordinatrice de groupes, puis attachée commerciale et enfin superviseure commerciale.

Et puis la COVID est passée par là, et je me suis malheureusement retrouvée sans emploi. Comme beaucoup, ce temps "off" m’a permis de réfléchir et de me remettre en question. Aujourd’hui je n’ai toujours pas retrouvé d’emploi mais je suis en train de peaufiner un projet d’entreprise qui, je l’espère, verra le jour dans l’année (ou début de la prochaine).


GP : Justement ce projet, quel est-il ?

EB : J’ai le projet de me réorienter vers l’œnotourisme et accompagner les clients dans l’organisation de leurs événements privés ou professionnels en partenariat avec des châteaux, de jolis domaines, etc. Je suis une amatrice de gastronomie – française et du monde – et de vin (les origines sont là…), et je ne me vois pas m’éloigner trop de tout cela.

Je profite du temps que j’ai pour me documenter, suivre des formations (j’ai obtenu mon WSET en 2020) et prendre part à des dégustations. Mon leitmotiv restera toujours "quand on veut on peut". Je crois que quand on persévère, les choses finissent par bouger et je suis plutôt du genre têtue donc je finirai bien par toucher mon objectif du doigt. D’ailleurs s’il y a des recruteurs parmi les lecteurs, n’hésitez pas à me contacter !


GP : Comment as-tu vécu la crise sanitaire ?

EB : Plutôt bien à vrai dire ! J’ai vécu le premier confinement un peu comme des vacances prolongées. J’arrivais à un moment de saturation dans mon travail donc je n’ai pas boudé le fait de devoir ralentir.

Mais au-delà de ce break imposé, ça a surtout signifié pour moi le début du chômage. Et j’avoue que je ne pensais pas mettre autant de temps avant de retrouver du travail. Mais les faits sont là, le marché de l’emploi est au ralenti, et surtout dans le milieu hôtelier qui a bien morflé.

GP : Comment as-tu connu la Gazette ?

EB : J’ai entendu parler de la Gazette au moment de sa création via les réseaux sociaux. J’avais trouvé l’idée super et contacté Celine mais à l’époque l’association ne recrutait pas encore. J’ai donc attendu, suivi son évolution, jusqu’au jour où les postes de bénévoles ont été proposés. J’avais du temps que je voulais mettre à profit et cela faisait longtemps que je voulais faire du bénévolat alors c’était l’occasion.

Ce que j’aime dans la Gazette, c'est le fait que nous puissions traiter beaucoup de sujets, rencontrer des gens intéressants et leur permettre d’être mis en lumière et surtout, que nous agissons de façon neutre avec la seule intention de bien faire.

Et puis avant tout cette aventure ce sont des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main à un moment où j’étais seule chez moi… (petite référence ciné pour les puristes) [rire]. Plus sérieusement c’est aussi le côté humain qui m’a donné envie de rejoindre l’équipe, pouvoir rencontrer des personnes de tous horizons c’est très enrichissant ! Toutes ces personnes sont devenues comme une deuxième famille, il y a de la bienveillance, de l’écoute et cela fait du bien dans cette société où la critique est reine.

Pour moi cette association a un potentiel énorme, elle informe, elle fédère et elle divertit. Elle informe (sur) la commune, met en avant des créateurs d’entreprise, des commerces, partage les infos essentielles.

Notre force c’est d’informer sans juger, sans prendre parti et surtout, sans tomber dans la critique malsaine.

GP : Quels sont tes rôles au sein de l'asso ?

EB : Je suis administratrice générale de l’association, je seconde Celine pour la gestion du site, des réseaux sociaux et de l’agenda. Je coanime également les Cafés Trotter le lundi soir et je participe à l’organisation des événements. Et enfin je suis reporter et rédactrice, je vais à la rencontre des gens que nous souhaitons interviewer et je rédige les articles.


GP : Parle nous de tes idées pour l'association et son journal numérique.

EB : 2022 sera une année riche, nous avons encore de nombreux sujets d’articles en réserve et des idées d’événements.

J’ai proposé et vais mettre en place prochainement une rubrique dédiée au vin, à son histoire, son développement et sa fabrication ainsi qu’une rubrique lecture et mettre à l’honneur un livre chaque mois.

Nous réfléchissons également à une catégorie cuisine avec des recettes et à des articles sur le zéro déchet avec des recettes de cosmétiques ou de produits fait maison.

A plus long terme, j’aimerais aussi faire une rubrique voyage pour partager des idées, des bons plans, etc. Mais cela attendra que la vie ait repris son cours normal.

Selon moi, un journal ne doit pas se contenter d’informer. Il doit aussi permettre aux gens de s’évader un peu, d’apprendre des choses.


GP : Un dernier mot pour nos lecteurs ?

EB : Je voudrais tout d’abord les remercier pour l’accueil qui a été fait à la Gazette, pour le soutien que nous recevons quotidiennement et pour l’intérêt porté à nos articles ainsi qu’aux événements que nous organisons. Cela fait plaisir de voir que nous réussissions à toucher autant de gens et de tous âges.

Et quand on voit le nombre de nos abonnés qui augmente de jour en jour, cela confirme que le contenu que nous proposons intéresse et surtout que notre vision des choses est partagée par beaucoup ! Nous allons évidemment surfer sur cette vague mais aussi continuer à réfléchir et développer d’autres idées, et ce toujours dans la bonne humeur !


Propos recueillis par CBL

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