Aux armes et caetera.
Non, Gainsbourg n'a pas inventé cette locution adverbiale. Mais on l'aime et il nous manque na ! Il permet d'introduire ce qui suit...
ORIGINE ET DÉFINITION DE « ET CETERA »
« Et cetera » ou « et caetera » (les deux orthographes sont correctes) est une locution latine qui provient de « et cetera desunt » qui signifie « et d'autres choses manquantes ». On pourrait donc la définir par : « et le reste, et ainsi de suite ».
Non ce n'est pas "excetera" et NON ce n'est pas ECT !
Cette locution (groupe de mots) était, jadis, utilisée surtout dans les affaires juridiques : les notaires et les hommes de loi y avaient beaucoup recours pour alléger leurs cordes vocales toujours en mouvement à force de citer d'innombrables textes de loi !
En résumé, on l'emploie pour terminer une phrase et lui éviter une lourdeur et un ralentissement de rythme (qui ennuierait la personne à qui l'on s'adresse) tout en signifiant une liste d'éléments.
ETC.
Dans une énumération, elle est précédée d’une virgule et suivie d’un point.
Attention : le point ne veut pas dire que la phrase est finie. Il ne faut pas mettre de majuscule après l'emploi de « etc. » si la phrase continue ensuite.
Enfin, si « etc. » se trouve en fin de phrase, on n’ajoute pas d’autre point : le point abréviatif et le point final ne font qu’un !
« etc... » est incorrect. Mais on le fait tous.
Cette expression a le même sens que les points de suspension « ... ». Si l’on veut vraiment indiquer qu’une liste se poursuit, “etc.” semble plus approprié car les points de suspension peuvent également marquer un sous-entendu... et les réseaux sociaux en sont remplis !
RECOMMANDATION
En ce qui concerne son utilisation, évitez d'employer « etc. » à la fin d'une liste de personnes (noms propres) ; cela peut être mal vu puisque vous omettez de citer les noms des personnes. On peut penser qu'elles sont de moindre importance.
Exemple :
Les bénévoles de la Gazette : Celine, Emilie, Valérie, Flora, Lydia, Marina, Martine, Pascale, Sonia, etc. vous souhaitent de bonnes fêtes de fin d’année. (grrr et Dominique alors !? On a oublié son prénom !)
À l’écrit, un seul « etc. » suffit.
C’est uniquement à l’oral que le mot est répété deux fois pour insister sur le caractère répétitif de ce dont on parle :
Il a fait ci, il a fait ça, et cetera, et cetera.
MORALES DE L'HISTOIRE
Morale 1
Il est plus sage d'et ceterer avant de palabrer
afin d'économiser les vocalises, et
de prévenir tout endormissement,
par respect pour vos pairs et vos enfants.
(Malaise, par CBL)
Morale 2
Ouvrez le Larousse plutôt que le Gougueule :
(les larmes montent)
- Article écrit par etc.
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